SIOBHAN ❀ midnight in her eyes.

CALVARIES.

THROUGH THE LOOKING GLASS.

PRENOM(S), NOM, SURNOM(S) :

ÂGE :

ORIGINES :

EMPLOI :

GROUPE :

GOOD TIMES, BAD TIMES.

Ici, nous vous proposons au total douze questions auxquelles vous devez répondre. Néanmoins, méfiez-vous, seules les cinq premières sont obligatoires. Vous pouvez répondre aux autres questions - moins sérieuses que les premières - si vous le souhaitez, en choisir seulement quelques unes... Bref, à vous de les modeler.
Questions de base sur : motivation, expérience, personnalité, loisirs, évènement marquant en rapport avec la naissance de cette "vocation".

Bonjour ! Alors, commençons. Quelles sont vos motivations pour cet emploi ?

En fait, je ne sais trop comment vous dire. Mes motivations sont les mêmes que lorsque j'ai choisi un jour de me lancer dans ce métier, de devenir journaliste et d'aider les gens à alimenter leur culture et apprendre de nouvelles choses. Là, je suppose que vous devinez de quelle nature elles peuvent être. Non, il n'y aucun doute à avoir sur mes motivations. C'est plus que ça, vous savez. C'est savoir qu'on est fait pour ça, on aurait presque pas le choix, alors pourquoi parler de motivation. Je préfère vocation.

Quelle est votre expérience dans ce domaine ?

On va sans doute juger que j'en ai assez peu. Et au final oui, c'est vrai. Je suis encore bien jeune, j'ai quitté l'école il y a seulement 3 ans et j'ai déjà un poste pour lequel des gens vendraient même jusqu'à leurs parents. J'ai souvent suivi le travail de mon fiancé pourtant, j'ai fait de nombreux séjours dans cette rédaction avant de l'intégrer. Je considère le fait de vivre avec un journaliste comme une expérience professionnelle !

Dites-nous en plus sur vous. Comment vos proches vous décrivent-ils ?

Mes proches ? Oh, ils sont en général assez agaçants quand ils doivent parler de moi. J'ai rencontré assez peu de gens dans ma vie qui étaient honnêtes sur mon compte, et encore moins dans ma famille. Peut-être un de mes oncles qui parlait tout le temps de moi en disant "Siobhan-les-dents-longues." Les autres me qualifient plus volontier de travailleuse, honnête, intelligente, réfléchie, loyale, aimable, diplomate, et toutes sortes de qualificatifs de ce genre qui sont peut-être en partie vrais, mais largement exagérés. Mais peu importe, en vérité j'adore le fait que ma famille soit fière de moi, alors je ne dis rien.

Hors du travail, quelles activités aimez-vous pratiquer ?

Bon dieu ! Vous en avez pour la nuit entière, si je dois énoncer tout cela. Je suis une personne qui a du mal à tenir en place, vous savez, j'ai besoin d'occuper mes mains, mes méninges, mes sens... Je suis très rarement à ne rien faire ou juste me reposer, faut-il vraiment que je suis épuisée. Du coup, mes week-end sont optimisés au maximum : j'ai un cours de yoga le dimanche matin, car je suis aussi plutôt nerveuse, et puis je vais très souvent au théâtre, au cinéma, voir des concerts... Oh, et j'ai aussi plein de petits hobby inavouables, j'ai même fait du scrapbooking un jour, c'est vous dire si des fois, je ne me fais pas un peu trop penser à ma mère.

Comment en êtes-vous arrivés à vouloir faire ce métier ?

Ah, jolie question. C'est celle où tout le monde aimerait vous répondre qu'il ou elle en a toujours rêvé, que c'était inné, un talent naturel et tout ça, tout ça... Malheureusement c'est rarement comme ça que ça arrive. Pour ma part, c'est un concours de circonstances, ni plus ni moins. J'étais au début de mes études, j'avais peut-être, quoi, 20 ans ? J'étais plongée dans l'histoire de l'art, je faisais aussi des études de littérature anglaise et française. En fait, je n'avais pas réellement autre chose dans ma vie que les études et pourtant, impossible de me décider sur quoi faire de ma vie. Si j'avais pu, sans doute aurai-je continué à étudier toute ma vie car c'est sur les bancs de l'université que je ne me suis jamais sentie le mieux. Mais mes parents n'étant pas millionnaires, il fallait bien vivre. J'ai donc cherché, fait de nombreux stages. J'ai donné des cours à une jeune adolescente, qui avait quelques problèmes avec le français, que je parle couramment. Je me suis très bien entendue avec sa mère, je me souviens, qui était journaliste.. C'est cette femme qui m'a fait me rendre compte que j'avais l'âme à devenir ce qu'elle même était. Oh, et pardon de m'étendre un peu, je suis tellement mélo-dramatique, c'est ridicule.

---- à supprimer/ A partir d'ici, les questions sont facultatives ----

Êtes-vous sujet à des tics, des manies ?

Oh non, non, je ne peux vraiment pas avouer ça ici, publiquement... Mon propre fiancé à mis au moins un an de vie commune pour ne pas me trouver complètement folle, alors imaginez ! Si vous voulez... Je suis un peu.. Disons un peu maniaque. Peut-être beaucoup. En fait, tout n'est pas impeccable chez moi, encore moins sur moi, mais parfois, j'ai comme des... des sortes de spasmes et il faut que je range, ou nettoie un truc.. Le café m'aide pour ça. Parce que contrairement aux autres gens il me calme parfois. J'ai du en boire trop !

Quel est votre juron favori ?

Ah, j'en ai des tonnes. Notamment d'adorables jurons irlandais que mon père ne pouvait s'empêcher de scander à travers toute la maison quand j'étais jeune. Ca me terrorisait, aussi vais-je éviter de les ressortir ! Mais par contre, il y a bien un mot, assez universel, que j'adore dire à longueur de journée, et surtout quand c'est absolument non nécessaire, c'est l'expression "Hell!". Alors je le dis très fort, un peu partout, et tout le monde y comprend un truc du genre "et bien, quel boulot! quelle prestation! je suis bluffée!" enfin, un truc comme ça. Du coup, les gens ont l'air plus heureux quand je le dis, c'est assez drôle.

Dites-nous le premier mot qui vous passe par la tête.

"Café ! ". Voila, voyez comme je suis absolument irrécupérable. J'ai l'impression des fois de ne me lever le matin que pour ça.
Enfin, j'adore mon boulot et ma vie, ça n'est pas ça du tout hein ! Mais imaginez donc quelque chose qui vous viendrait en tête dès vos yeux ouverts, et bien voila. J'ai une véritable obsession avec le café, et ce que je peux m'énerver, avec ça ! Ca me cause plein de problèmes et je continue quand même. Et résultat, quand on me dit de choisir un mot, je ne choisis pas un joli truc, comme, je sais pas, amour, littérature, culture, beauté, ou même vacances ! Non, je prend café. Pardonnez moi, je me désespère.

Comme tous les adolescents, vous avez probablement eu une idole. Qui était-ce ?

Je n'ai jamais été une adolescente très constante, vous savez. Je pense que je n'ai jamais été une personne constante du tout, en vérité, mais c'est une autre histoire. Mais du fait de ça, mes idoles de jeunesse ont toujours changé au gré des périodes, et souvent dans des domaines tellement différents. J'ai longtemps été une admiratrice incontestée de Audrey Hepburn, et puis je me suis ravisée sur la littérature en suivant mes parents... J'ai longtemps adoré Shakespeare, qui était pour moi le meilleur dramaturge sur terre... Vite remplacé par Molière lors de mon apprentissage du français. Et ainsi de suite... Je n'ai donc jamais vraiment eu d'idole imparable, de chanteur que je vénérais par exemple ou quoi que ce soit.. Mais comme j'étais déjà un peu bizarre, j'avoue avoir souvent, très souvent voué une admiration sans bornes à mes profs, de lycée notamment.

Quelles sont vos capacités culinaires ?

Jusqu'à il y a six mois, elles étaient absolument désastreuses. Et sans exagération, vraiment. Je ne savais même pas faire cuire un oeuf sans devoir jeter la poêle avec. Mais il a fallu que je m'y attèle, à cause des hommes oui, toujours. Leroy m'a clairement fait comprendre qu'il rentrait trop tard le soir pour pouvoir faire à manger les soirs de semaine (alors qu'il est bien plus doué que moi !), et aussi par la même occasion que le chinois à emporter avait agrandi son magasin grâce à nous. Du coup, j'ai plus ou moins été contrainte d'aller à quelques leçons, et je dois avouer que quand même, j'apprend vite. Je sais même faire des gâteaux non brulés, et de nulle part, si si !

Dites-nous avec exactitude quel était le dernier SMS que vous avez reçu, et de qui il provenait.

C'était Harvey, comme souvent. D'habitude, j'envoie peu de sms, je préfère appeler les gens comme mon fiancé, à qui je n'envoie pas de messages. Dans le pire des cas j'envoie des mails, mais avec Harvey, on a peur qu'ils soient interceptés. Enfin, elle. Du coup, je crois qu'elle m'a envoyé... Attendez, c'était il y a moins d'une heure, en plus. Ah oui, voila. "N.C en poste pour terminer les capsules de café. Run !". Oui, hum, c'est un peu codé comme message, mais je suis sûre que les gens ici comprendraient un peu trop bien...

Combien de sucres dans votre café ?

En fait, ça dépend du moment de la journée. Je crois que mon corps m'indique la dose de sucre dont j'ai besoin et je fais en fonction de ça. Par exemple, le premier café de la journée est sucré pour se réveiller en douceur, mais le deuxième avant de partir ne l'est pas, pour attaquer fort. En règle générale, tous les autres de la matinée ne sont pas sucrés, mais ceux de l'après midi le sont pas mal, 2 sucres en général.

ONE MORE CUP OF COFFEE.

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AUTRES MESSAGES :

Tu sais, aujourd'hui j'ai songé à un surnom bien que je voulais te donner... Mais je l'ai oublié.
Finis moi ça, et que ça saute ! rabbit

Sinon, je ne sais que dire. L'autre gamine hollandaise ? Je suis, genre, vé-keu-ssée.

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